Adulte PNJ, interprété par Edward Regencourt;

Histoire pour valider le compte PNJ

HISTOIRE GENERALE DE LA FAMILLE


La famille Regencourt est depuis de nombreuses générations implantée à Oxford (≈ 1023). Quand bien même cette famille est d’ascendance Sang-Pur, elle a toujours côtoyé le monde moldu de sa ville natale. Cette relation s’expliquait sur plusieurs points : les Regencourt gardaient un oeil intéressé sur l’Université de renommée mondiale et les hauts intellectuels résidant aux alentours permettaient à la famille de créer un réseau académiquement fructueux. Cette relation était bien entendu unilatérale, les Regencourt ne pouvant divulguer l’existence des sorciers auprès des moldus. En partie pour conserver cette réserve, les Regencourt perpétuaient la tradition de Maître de Conférences afin d’étouffer de quelconques curiosités vis-à-vis de leur savoir étendu. En retour, les rencontres auprès d’autres Maîtres permettaient à la famille de mettre en place des recherches visant à étudier les structures magiques en utilisant des objets non-moldus.

Toutefois, s’ils sont des passionnés de recherches, les Regencourt ont toujours alimenté leur goût pour les réceptions, certes modestes mais distrayantes. Ayant établit des liens forts avec les autres Maisons de terres adjacentes à les leurs, ils organisent à raison de quatre fois par an des dîners où leur cercle réservé est convié. Souvent les progénitures sont encouragées à se lier par les liens du mariage, de sorte à assurer une continuité dans leur lignée de noblesse mais les Regencourt n’y voient pas une priorité absolue. Pour eux, la Raison prévaut sur le Sang. Cela ne change pas le fait que seuls des Sang-Purs ont construit les Regencourt, peut-être parce que se marier entre sorciers, c’est partager une connaissance du monde commune qu’il n’est pas possible avec un moldu, à cause des restrictions ministérielles. Si cette contrainte a pu, pour quelques membres de la famille créer des tensions, la Raison fut toujours choisie par rapport au Coeur.

II. EDWARD WILLIAM REGENCOURT

Edward Regencourt était un garçon introverti, qui pouvait trouver son épanouissement en lisant des livres adaptés à son âge, soigneusement sélectionnés par ses parents. Même s’il partage, sans aucune surprise, les sujets « scientifiques » du monde, il aimait aussi se plonger dans des livres relatant des mythes moldus et magiques. Attaché à l’imagination, il trouvait l’exercice de s’imaginer immergé dans un monde absurde, peuplé de Géants, de corbeaux et de dragons particulièrement fascinant. Ce secret caché était en partie une des raisons pour lesquels il s’entendait si bien avec d’autres garçons moldus, rencontrés par le biais de ses visites à Oxford et des familles de chercheurs que son père côtoyait. Un cercle de quatre garçons inséparables pour dire la vérité. Ce cercle comprenait : Edgar, Lars, Medvick et Edward. Les dimanches après-midi était un jour toujours particulier pour le garçon car il pouvait les retrouver au Cutteslowe and Sunnymead Park pour jouer au pirate ou encore à l’intrépide aventurier.

En somme, il pouvait être convenu de dire que l’enfance d’Edward était partagée entre la solitude de ses lectures et ses exaltations auprès de ses amis les plus chers. Lorsqu’il eut 10 ans, l’appréhension d’être séparé des trois autres avait suscité chez lui un profond malaise que ses parents avaient très vite détecté. Les aléas de la vie se faisant, il lui était expliqué l’importance de devoir partir étudier dans une école magique, le fait de rencontrer d’autres enfants mais aussi la promesse de lui permettre de retrouver ceux qu’il aimait les jours de vacances.

Pour autant, le sujet de l’école magique Poudlard était devenu un sujet sensible pour les parents d’Edward. Les sombres histoires se déroulant en Angleterre avait remis en cause la sécurité supposée de Poudlard qui avait été attaqué durant le mandat du ministre Stoyanov. Pour Rose et William Regencourt, le pays était suffisamment en difficulté pour opter sur l’envoi de Edward à Durmstrang, école magique elle aussi réputée pour son excellence académique. Que ce soit Poudlard ou Durmstrang, cela importait peu pour Edward. Seule la barrière de la langue lui faisait préférer Poudlard. Ce fut d’ailleurs cet argument et celui du déracinement à un jeune âge qui avait finalement décidé ses parents : il irait à Poudlard en Première Année. Si d’autres heures sombres attendaient les britanniques, alors il terminerait ses études à Durmstrang.